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Travel Stories: Une Plongée au Cœur du Congrès de l’Association internationale de l’eau WWCE 2022

Par Henry Beral, étudiant en doctorant à l’Université de Montréal

Du 10 au 15 septembre 2022, mes pas m’ont guidé vers l’extraordinaire ville de Copenhague, Danemark, où j’ai eu le privilège de participer au Congrès mondial de l’Association internationale de l’eau (IWA) sur l’eau et l’environnement (WWCE). En tant que biologiste végétal engagé dans le développement de solutions innovantes pour le traitement des eaux de ruissellement, cet événement s’est révélé être une fenêtre ouverte sur le monde des recherches avant-gardistes et des échanges scientifiques internationaux.

Copenhague, avec ses rues pavées, ses canaux pittoresques et son mélange unique de tradition et de modernité, a fourni le décor parfait pour cette aventure scientifique. Le Congrès IWA WWCE 2022 a réuni des esprits brillants du monde entier, chacun apportant sa perspective unique et ses connaissances pour aborder les défis complexes liés à l’eau et à l’environnement.

Ma contribution à cet événement d’envergure mondiale fut de présenter mes travaux sur  l’impact du sel de déneigement sur les performances des infrastructures de bioretentions en climat froid. Cette phytotechnologie est conçue pour gérer le ruissellement des eaux de pluie et joue un rôle crucial dans la gestion durable des ressources hydriques. Mais que se passe-t-il lorsque les sels de déneigement, en particulier le chlorure de sodium (NaCl), drainent dans ces zones? Mes recherches, menées en collaboration avec l’Institut de Recherche en Biologie Végétale de l’Université de Montréal, visent à répondre à cette question.

Lors de sessions dédiées aux innovations en matière de gestion de l’eau, j’ai présenté avec enthousiasme les résultats préliminaires de notre étude. Les conclusions indiquent que ni le volume d’eau retenu par biorétention ni le taux d’exfiltration n’ont été affectés par les chasses salines, et que les changements de qualité de l’eau n’ont été que mineurs.

Le Congrès a pour moi été une expérience immersive dans le monde de la recherche environnementale. Les échanges avec des chercheurs renommés, la participation à des ateliers interactifs et la découverte des dernières avancées technologiques dans le domaine ont enrichi ma compréhension des défis complexes auxquels notre planète est confrontée.

La ville de Copenhague elle-même a agi comme un catalyseur pour des réflexions approfondies. Ses initiatives axées sur la durabilité, ses espaces verts bien entretenus et son engagement envers la protection de l’environnement ont servi d’inspiration constante. Les discussions informelles dans les rues animées de Copenhague ont souvent conduit à des idées novatrices et à des perspectives nouvelles sur la manière dont la science peut contribuer à des solutions environnementales durables. Notamment à la vue de marais filtrant pour chaque maison individuelle au sein de la ville libre de Christiania ou “Fristaden Christiania” en danois, sorte de quartier indépendant et plutôt anarchique situé en plein cœur de Copenhague.

En conclusion, ma participation au Congrès IWA WWCE 2022 à Copenhague a été une étape inestimable dans mon parcours professionnel. Au-delà des présentations et des discussions, c’était une immersion totale dans un réseau mondial de chercheurs passionnés. Les enseignements tirés de cette expérience continueront de guider mes recherches sur le traitement des eaux, contribuant ainsi à l’avancement des solutions écologiques dans le domaine de l’environnement. Par dessus tout, cette aventure a renforcé ma conviction que le partage des connaissances et la collaboration mondiale sont essentiels pour relever les défis environnementaux actuels. Copenhague restera gravée dans ma mémoire comme le lieu où des idées novatrices ont fleuri, alimentant ma passion pour un avenir plus durable, un projet auquel je suis dévoué en tant que biologiste végétal.

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Journée d’ouverture de l’IWA-WWCE au Bella Center de Copenhague, avec mes collègues de Polytechnique Montréal devant un robinet géant en lévitation.

A propos l’auteur : Henry Beral, doctorant en sciences biologiques à l’Université de Montréal, réalise ses recherches au sein de l’Institut de Recherche en Biologie Végétale. Sous la direction du Professeur Jacques Brisson et la co-direction de Danielle Dagenais et Margit Kõiv-Vainik, ses travaux se concentrent sur l’impact de la végétation et des sels de déglaçage sur les performances des systèmes de biorétention en climats froids. Il étudie également, les communautés bactériennes et fongiques peuplant ces infrastructures bleues et vertes. Diplômé de l’Université de Strasbourg en biologie et valorisation des plantes, Henry est lauréat de plusieurs bourses d’excellence, soulignant son engagement envers la recherche en biodiversité. Vous pouvez en savoir plus sur ses travaux en consultant son profil google scholar.

Post date: March 06, 2024

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