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Changements de la biodiversité des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques

par Mélissa Paquet

Lors de mon stage de l’été 2016, j’ai eu la chance de participer à un projet de doctorat fort intéressant mené par Antoine Becker Scarpitta. Ce projet portait sur les changements de la biodiversité des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques. Mon stage a permis de collecter des données botaniques nécessaires à ce projet. Durant les 4 mois de stage, j’ai passé un mois sur le terrain avec Antoine au parc de la Gatineau à revisiter des sites qui avaient été inventoriés en 1976. Les coordonnées que nous avions avaient été prises à la main sur une carte, ce fut donc un beau défi de retrouver les sites. Sur ces sites, nous avons fait un nouvel inventaire de la végétation qui a permis un suivi temporel des changements de diversité et de composition des communautés végétales forestières. Je suis très contente d’avoir eu l’opportunité de travailler dans cet environnement magnifique qu’est le parc de la Gatineau. Il est constitué d’une grande richesse d’espèces végétales. Cela m’a donné la chance d’apprendre et de découvrir plusieurs nouvelles espèces, et ainsi d’améliorer considérablement mes connaissances botaniques. De plus, quelques espèces considérées comme rares au Québec étaient assez communes dans ce parc, ce qui nous donnait plusieurs occasions pour les observer.

Inventaire en forêt

De retour du terrain, j’ai travaillé à la fabrication d’un herbier avec les plantes récoltées. J’ai tout d’abord effectué l’identification de ces plantes. Puis, j’ai réalisé le montage d’une centaine de planches d’herbier qui furent ensuite déposées dans l’herbier Marie-Victorin au Jardin botanique de Montréal (IRBV/Université de Montréal/Centre de la Biodiversité).

En outre, le projet auquel j’ai participé cet été s’inscrit dans le cadre d’une recherche à plus large échelle. Durant les deux étés précédents, deux projets similaires ont été effectués au parc national Forillon et au parc national du Mont Mégantic. Ainsi, un nouvel inventaire des communautés végétales a également été fait dans ces 2 parcs sur des sites préalablement échantillonnés dans les années 70. Les données recueillies dans ces trois parcs permettront de faire des analyses sur un gradient est-ouest de continentalité du sud du Québec ainsi qu’un gradient de réchauffement dont l’amplitude augmente d’est en ouest.

Par ailleurs, j’ai eu le privilège de recevoir le Prix découverte du CSBQ qui m’a offert la possibilité de participer à cette grande recherche. Plus précisément, il m’a permis de subvenir aux besoins de transport, de matériel et d’hébergement associé à la réalisation de ce projet. Je tiens donc à remercier le CSBQ de m’avoir soutenu pour vivre cette expérience très enrichissante !

Antoine et moi au parc de la Gatineau

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Post date: March 07, 2017

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