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Conférence de l’Ecological Society of America

par Sabrina Cloutier

Du 14 au 19 août 2022 avait lieu la rencontre annuelle de l’Ecological Society of America
(ESA), à Montréal. Une occasion en or pour découvrir l’ampleur de la recherche qui se fait en
écologie actuellement. L’écoute des multiples présentations allant de l’écologie
comportementale, à l’aménagement urbain soucieux des enjeux environnementaux et aux
techniques de télédétection était très enrichissante.


L’obtention du prix d’excellence du CSBQ m’a permis de participer à cette conférence
rassemblant des chercheurs internationaux et d’acquérir une expérience inégalée en
communication scientifique. Effectivement, en plus d’écouter plusieurs présentations, j’ai eu
l’occasion d’y présenter mes travaux de recherche effectués sous la direction de Monique Poulin
et la codirection de Stéphanie Pellerin et Jérôme Cimon-Morin.


Ma participation à la conférence de l’ESA m’a permis de présenter les résultats de la recherche
effectuée au cours de ma maîtrise portant sur les insectes pollinisateurs en milieux anthropisés.
Les milieux agricoles et urbains sont en constant changement pour s’adapter aux variations
démographiques. La planification de leur développement doit considérer les opportunités pour le
maintien des services écologiques et de la biodiversité. Toutefois, une planification
consciencieuse tenant compte de ces enjeux est tributaire des connaissances sur l’impact du
développement agricole et urbain et de l’entretien des espaces verts qui les composent. Les
études passées ont montré beaucoup de variabilité quant aux répercussions du développement
des villes et de leurs périphéries sur les pollinisateurs. Également, ces études se sont intéressées
plus particulièrement aux abeilles sauvages limitant les ressources disponibles pour planifier le
développement du territoire pour les communautés de pollinisateurs plus largement. Ainsi,
l’objectif de mon projet est d’éclaircir ces répercussions en évaluant la répartition et la diversité
des espèces d’abeilles, de guêpes et de syrphes au sein de gazons et de prairies semi-naturelles en
paysages agricoles, résidentiels et industriels. Pour ce faire, 18 gazons et 18 prairies semi-
naturelles répartis uniformément entre les paysages agricoles, résidentiels et industriels de
l’Agglomération de Québec ont été échantillonnés pour évaluer l’abondance, la richesse et la
composition des pollinisateurs.

Moi c’est Sabrina Cloutier, je suis étudiante au doctorat en écologie forestière. Passionnée par les insectes, c’est ce qui a orienté mes travaux de recherche vers l’entomologie et, plus particulièrement, sur les pollinisateurs durant ma maîtrise. C’ est l’impact des paysages anthropisés et de l’aménagement des espaces verts sur les abeilles, les guêpes et les syrphes étudié sous la direction de Monique Poulin et la codirection de Jérôme Cimon-Morin et de Stéphanie Pellerin que je vous présente ici.

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Post date: October 28, 2022

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