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Des études graduées en foresterie… dans une forêt!

par Justine Fontaine-Topaloff

J’ai
toujours trouvé curieux l’idée que des étudiants en foresterie,
biologie, écologie… souvent passionnés de plein air et de nature
doivent faire leurs études dans de grandes villes. Et si vous aviez
la chance de faire vos études dans un petit village au milieu de la
forêt, des lacs et des rivières, le feriez-vous? Pour ma part, je
n’ai pas hésité et j’ai fait le grand saut! Après un bacc en
écologie à Sherbrooke, j’ai décidé d’aller faire ma maîtrise
en écologie forestière à l’Institut des Sciences de la Forêt
Tempérée (ISFORT) à Ripon en plein cœur de l’Outaouais, à
mi-chemin entre Montréal et Ottawa.

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L’ISFORT à Ripon.

Lors
de mon arrivée, nous étions moins de 10 étudiants aux études
graduées et moins de 30 personnes dans l’Institut et trois ans
plus tard, nous sommes plus de 50 étudiants. Au cours de ces années
la vie étudiante a beaucoup évolué, mais a toujours été des plus
dynamiques. Entre des 5@7 professeurs/employés-étudiants, des
randonnées, du canot, des virées en ville, des fins de semaines en
chalet, du canot-camping et des projections documentaires pour ne
nommez que ça, je n’ai jamais autant été impliquée et profité
de la vie étudiante que durant ma maîtrise. En plus, étant loin de
l’Université d’attache, l’UQO à Gatineau, nous avons
travaillé d’arrache-pied pour mettre en place une association
étudiante afin d’avoir des fonds et de mieux encadrer nos
activités.
Par exemple, un partenariat a été mis en place avec le marché
public du village afin de faire des 5@7 mensuel à cet endroit et
servir leurs bières avec une réduction pour les 35 ans et moins.
L’association est aussi présente sur Facebook!

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La communauté étudiante à ses débuts.

Il
est certain qu’il est pas facile de faire ce saut, car la nouveauté
et l’incertitude sont bien présentes tant au niveau du projet de
recherche que du style de vie. Je vous mentirais en disant que
j’étais sûre de moi et que je ne doutais pas de mon choix.
Pourtant, dès ma première semaine là-bas, les quelques étudiants
déjà présents m’ont pris sous leurs ailes et ce fut le début
d’une belle histoire d’amour. Qui aurait dit que ce serait normal
après une journée de travail d’aller faire un pique-nique sur le
bord d’un lac, se baigner et faire un feu? De faire un potluck chez
un professeur? D’aller prendre une bière et assister ou participer
à un « jam » folklorique? Tout ça dans un petit village
de 500 habitants? Peu d’entre nous je pense.

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Souper
de tourtière du Lac-Saint-Jean et échange de cadeaux par les
étudiants.

Ce
qui ressort souvent lorsque l’on décrit l’Institut? Des
gens dynamiques, une communauté tissée serrée et des heures de
plaisir! Tu penses à faire des études graduées sur la forêt
tempérée? Tu aimes le plein air, tu es authentique, ouvert
d’esprit, sociable et tu ne te prends pas au sérieux? Va faire un
tour sur le site de l’ISFORT (ou leur page Facebook)!


Je m’appelle Justine Fontaine-Topaloff et, depuis que je suis
enfant, je suis passionnée par les animaux. J’ai toujours été
entouré d’animaux, j’adorais écouter des documentaires sur la
faune et la flore et je disais à ma famille que lorsque je serai
grande, je travaillerais dans la jungle ou l’Arctique! J’ai
grandi dans un milieu rural, mais à la fin du secondaire j’ai dû
déménager en ville pour étudier. J’ai fait mes sciences de la
nature au Cégep de Limoilou à Québec et mon bacc en écologie à
l’Université de Sherbrooke avec le microprogramme en écologie
pratique. Par la suite, j’ai fait ma maîtrise en écologie
forestière à l’ISFORT à Ripon. Durant mon bacc et ma maîtrise
j’ai fais plusieurs stages et terrain en milieux zoologiques, chez Agriculture Canada, à La Tuque et même en Arctique! J’entre
maintenant sur le marché du travail en j’acquiers de l’expérience
en étant responsable de projets pour des chercheurs et chargée de
cours à la Cité Collégiale.

Post date: May 02, 2018

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