par Audrey Le Pogam
Étudiante
au doctorat à l’Université du Québec à Rimouski sous la
supervision de François Vézina à l’Université du Québec à
Rimouski et d’Oliver Love à l’Université de Windsor, je
m’intéresse depuis quelques années maintenant aux adaptations
physiologiques d’un petit passereau migrateur spécialiste des
environnements froids, le plectrophane des neiges.


Grâce
à la bourse d’excellence du CSBQ j’ai pu participer pour la
seconde fois au congrès international de la Society for Integrative
and Comparative Biology (SICB) qui se tenait à la Nouvelle-Orléans
en Louisiane, en janvier 2017 pour y présenter une partie de mes
résultats.
La
SICB est l’une des plus importante et plus prestigieuse association
professionnelle de ce genre. Elle a été formée en 1902 par la
fusion de 2 sociétés the Central Naturalists et l’American
Morphological Society. L’une de ses missions principales est de
promouvoir la recherche, l’éducation ainsi que la sensibilisation
du public aux diverses disciplines du vaste monde de la biologie.
Elle encourage également la recherche coopérative
interdisciplinaire en intégrant les différents niveaux
d’organisation biologique et les nouvelles technologies. La
diffusion de l’information relative à la biologie passe par
l’intermédiaire de la revue Integrative and Comparative Biology
(ICB) et du congrès qui a lieu chaque année aux Etats-Unis et qui
regroupe plusieurs centaines de chercheurs et étudiants en biologie
provenant du monde entier.

Durant
les 4 jours du congrès 2017 (4 au 8 janvier), il y avait au
programme plus de 1900 présentations réparties en 11 symposium
représentant la diversité de la recherche en biologie au travers
146 sessions orales et 3 jours d’affiches. Il y avait également 11
ateliers permettant de développer de nouvelles compétences
professionnelles mais aussi de réfléchir sur la sciences et ses
nouvelles perspectives, sans oublier les nombreuses activités
sociales dans les bars environnants. Pour ma part, c’est lors d’une
session d’affiches axée sur le métabolisme que j’ai pu
présenter une partie de mes résultats de doctorat. Mon affiche
portait sur l’influence du remodelage corporel et de la performance
métabolique chez le plectrophane des neige en période de migration
vers les régions arctiques. Les discussions et retours des
chercheurs sur mes résultats ont été très bénéfiques pour la
suite de mon projet. Ma présence au congrès a également été pour
moi une bonne opportunité de développer mon réseau professionnel
qui peut être, débouchera sur de futures collaborations.

Après
ces quelques jours enrichissants, c’est accompagnée d’une
collègue et de mon directeur que nous avons décidé de lier l’utile
à l’agréable . Nous avons donc profité de quelques jours
supplémentaires pour visiter les environs et notamment la célèbre
Oak alley plantation et faire un tour dans les bayous à la rencontre
des alligators ! Nous avons également profité des charmes de
la ville de Nouvelle-Orléans, de sa bonne musique sur Bourbon street
et de sa gastronomie héritée de la cuisine créole et cadien. Un
régal et une belle expérience tant sur le plan professionnel
que personnel !

Si
vous voulez en savoir plus sur la SICB et connaître les dates des
prochains congrès rendez-vous sur :
http://www.sicb.org/index.php3
Audrey Le Pogam est étudiante
au doctorat à l’Université du Québec à Rimouski sous la
supervision de François Vézina à l’Université du Québec à
Rimouski et d’Oliver Love à l’Université de Windsor.
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